Arrivee a Khorog, village se voulant ville, le Mustag Ata pointe son nez de par-dessus la frontiere chinoise a l'Est.
Le bazar vaut le detour, les containers font bon usage, les bieres ne sont pas refrigerees mais qu'a cela ne tienne. L'arrivee dans une agglomeration est toujours synonyme de rencontre appropriee (la dessus je suis chanceuse). Beaux moments partages en compagnie d'une joyeuse troupe de cyclos, chacun contribuant a remonter mon moral et croire a la reparation de fortune de mon cadre.
Je quitte ce confort relatif dans le but d'enchainer une petite serie de cols a plus de 4'000 m. Le vent tourne, la pente s'eleve plus que sensiblement, le bonnet s'enfile, les nuits sont gelantes, les levers de soleil a couper le souffle... et toujours ce sentiment desertique.
Je rattrape mes compagnons a deux roues au bord du lac de Karakol, belle fin de matinee passee dans une ambiance deconneuse, violence je me fais pour me remettre en selle.
Encore un col a 4'000 m et des poussieres et toujours cet etat semi-vaseux du a l'altitude. Plus que tout un bonheur de basculer de l'autre cote... pour mieux remonter vers le suivant et sa frontiere: la fin du Tajikistan est annoncee, je bois le the en compagnie des douaniers, brulant il est. Accompagne de biscuits russes hyper secs, mais que ca fait du bien a ces altitudes.
Nouveau pays a l'horizon, la terre change de couleur, les yourtes se font plus nombreuses, je me retourne sans cesse, ne voulant pas perdre une miette de ce panorama des Pamirs passes.
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