dimanche 28 novembre 2010

Tokyo et Cie

14 millions d'habitants, de quoi se sentir desorientee!


Meme les thons du marche de Tsukiji ne font pas les malins, congeles qu'ils sont. Aussi demesure que sa capitale, ce marche hautement renomme me captive. La criee s'opere de bonne heure logiquement, les 140 touristes autorises a y assister tentent d'ouvrir leurs paupieres. Les petits vehicules de transport electrique virevoltant dans tous les coins se faufilent habilement entre les etalages. Les thons se laissent decouper soigneusement, leur beau rouge vif disparait dans une cagette en sagex, les livraisons peuvent debuter. Tous les fruits de mers y sont presents, le parfait etalage du maraicher de meme. Les stands adjacents de sushis, soupes et tempura se bondent d'estomacs grondants.














Boutiques de luxe de Ginza, quartiers d'affaires d'Otemachi et Marunouchi, Roppongi hills et son triangle d'Art, de quoi user les semelles du curieux.




Neanmoins, cette foule etourdissante nous pousse vers les apaisants temples de Nikko... et summum, ce sympathique Fuji coiffe d'une bribe neigeuse tronant dans un ciel de reve, rien de tel, vive le calme.








Mt-Fuji et ses 3'778m




samedi 20 novembre 2010

Claque sur la panse et poignee de sel

Pas de hasard!
Seuls 6 tournois disputes sur une periode de 2 semaines se tiennent annuellement au Japon. Pas question de manquer l'occasion, on fonce via Fukuoka et son centre de combat. Les affrontements debutent de bonne heure et se deroulent toute la journee. La foule de spectateurs est maigre tout d'abord, elle se fera plus acclamante sur le coup des 18heures lors des derniers duels.




Les rituels s'enchainent et se repetent, le combat a proprement parlé ne dure qu'une poignee de secondes, voir la minute.


En premier lieu, le Rikishi se purifie en buvant une gorgee d'eau et la recrache au coin du Dohyo aide par le concurant precedent. Une poignee de sel en main, il la lance dans la zone de combat. Les paumes ouvertes, signe de salut aux Dieux, il chasse les esprits en frappant les pieds au sol apres les avoir leves au-dessus de sa tete. Le combat peut eventuellement prendre place, reste a savoir si les esprits donneront leur approbation?


Le Gyoji donne le signal a l'aide de son eventail. Les lutteurs s'observent, tentent d'intimider l'adversaire du regard, les deux poings se posent au sol, la charge physique toujours violente peut prendre place. Les masses graisseuses se bousculent, tentant de renverser l'adversaire a l'aide d'une des 82 prises autorisees ou de faire sortir l'autre du cercle grand de seulement 4,55m de diametre. Le resultat est parfois suprenant, le plus gros ne sortant pas forcement vainqueur. Tantot ejectes et roulant violemment presque sur les genoux du public, les scenes de defaites sont impressionnantes et passionnantes.








La journee se passe, les combats sont incessants, les coulisses remplies de sumos me passionnent, je m'y balade sans fin.

Les cheveux lisses a l'huile et rassembles en petits chignons en forme de Gingko, les ceintures en soie longues de 9-14 metres en fonction de la circonference du sumo virevoltant, les echauffements se passent. Je me sens squelettique et m'amuse a jouer du flash tout comme les milliers de japonais m'entourant.

lundi 15 novembre 2010

Hiroshima...

Batie sur plusieurs petites iles sablonneuses du delta de l'Ota-gawa, cette ville n'evoque qu'une seule chose a mes yeux: la cible du premier bombardement atomique en date du 6 aout 1946.

Pourtant, on ne se douterait de rien. Ville dynamique et florissante, pleine de vitalite et composee d'une population cosmopolite, elle ne laisse echapper ses cicatrices qu'aux alentours du Dome de la bombe A. Au Parc de la Paix, trone une flamme qui ne sera eteinte que le jour ou la derniere arme nucleaire restant au monde sera detruite... elle risque de bruler encore longtemps.


Dimanche ensoleille, pourquoi pas une petite viree sur l'ile de Miyajima! L'idee est presque bonne: ciel bleu azure, temperature clemente, le Tori (porte de sanctuaire) rouge vermillon de l'Itsukushima-jinja flottant au milieu de la mer, le decor est plaisant... a condition de faire abstraction des milliers de Japonais ayant eu la meme idee que nous, vive la foule!




mercredi 10 novembre 2010

Kansai et les retrouvailles

Voila plus d'un mois que je roule dans le mauvais temps, pluie de folie, vent a decorner les boeufs, tente mal en point, je suis contente de m'offir une pause. Je m'installe dans mon nouveau cocon pour 10 jours, Kyoto et un compromis dans une Guest house. Je serai au sec. Le deal est simple, je travaille 3 heures et beneficie du confort.









Kyoto et ses temples, vieux quartiers, une Geisha traversant la rue a toute hate, des jardins censes etre zen, le detail du caillou pose a sa juste place. La ville est allechante, les retrouvailles avec mes parents encore plus! Plaisir que de jouer a la parfaite touriste en leur compagnie, les visites defilent, les fondues tirent des fils comme jamais, la classe!!










Les virees dans tout le Kansai s'operent, Koya San et son cimetiere parseme dans la foret de cedres, Nara et son Bouddha gigantesque, le temps est venu de tester les Shikansens, le TGV n'a qu'a bien se tenir.


Nara





Koya San








Koya San et son cimetiere